Rien ne va plus entre la mairie de Makokou (Ogooué-Ivindo, nord-est du Gabon) et les clandos qui exerceraient illégalement dans la localité. C’est pour en finir avec cette situation que s’est tenue vendredi dernier à l’hôtel de ville, une importante réunion entre l’édile Guy Roger Ekazama et les transporteurs urbains du périmètre communal. L’équipe municipale a ainsi donné 3 jours à ces chauffeurs de clandos pour se conformer à la loi avant d’éventuelles sanctions.
Dénonçant « une concurrence déloyale vis-à-vis des taximen qui, malgré les difficultés, s’efforcent d’observer les exigences administratives et fiscales quant à l’activité de transport en commun », Guy Roger Ekazama n’est pas allé du dos de la culière pour fustiger ces opérateurs clandestins qui pulluleraient ces dernières semaines dans sa localité.
La réunion tenue vendredi à Makokou
« Nous ne sommes pas prêts à tolérer l’enracinement de l’informel dans notre ville, quelque soit le domaine d’activité dans le quel il s’exerce. Vous avez 3 jours pour vous faire identifier auprès des services compétents de la mairie ou de retirer tout simplement vos véhicules de la circulation », a menacé en colère le maire de Makokou devant les transporteurs ayant fait le déplacement de la salle des fêtes de l’hôtel de ville.
Depuis mai 2019, la mairie dit avoir constaté l’ampleur du phénomène dans la ville. Toute chose qui constitue un manque à gagner pour la localité tout comme elle pose le problème de la concurrence déloyale que livrent ces transporteurs urbains aux taxis , qui eux s’acquittent de nombreux taxes municipales. Les concernés ont promis se mettre à jour conformément à l’injonction du maire.
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